© Michel Fingerhut 1995-8 ^  

 

Pierre Bridonneau:
Oui, il faut parler des négationnistes (Avant-propos)
2-204-05600-6 © Éditions du Cerf 1997
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Nous remercions Pierre Bridonneau et les Éditions du Cerf de nous avoir autorisés à reproduire ces textes.
Le Monde, 31 mai 1996. Le Monde, 14 juin 1996. La Tribune, n° 220, 12-18 juin 1986. Le Monde, 14 juin 1996. La Tribune, 12-18 juin 1996. Le Mythe d'Auschwitz, La Vieille Taupe, 1986. La Tribune, n° 216, 15-21 mai 1986. PO Box 1306, Torrance, Californie. The National Law Journal, lundi 3 février 1986. Ouest-France, 21 janvier 1986. Cassettes de soutenance. Ibid. Le Monde, 15 octobre 1980. Le Monde, 4 mai 1996. Le Monde, 8 juin 1996. Cassettes.

Avant-propos

Déporté de la Résistance, j'assistais, en mai 1945, à une séance d'actualités où l'on voyait les troupes alliées découvrant les horreurs des camps qu'elles avaient délivrés. Je venais d'en sortir par miracle après un séjour de dix-sept mois qui m'avait conduit de Buchenwald à Bergen-Belsen en passant par Harzungen. Inutile de s'attarder sur le bouleversement que l'on éprouve à contempler, dans un fauteuil de cinéma, les cadavres de ses compagnons empilés comme des bûches dans cet enfer où l'on se trouvait trois semaines plus tôt.

Mais j'ignorais à l'époque, comme la plupart des spectateurs qui m'entouraient, qu'il y avait pire. Autrement dit, il ne s'agissait que de camps de concentration et non de camps d'extermination qui, eux, se situaient dans la zone soviétique et dont on ne parlait pas. Les rares survivants juifs se taisaient, écrasés par ce qu'ils avaient connu. Ils ne risquaient pas de faire de l'ombre à qui que ce soit, les résistants en général, le parti communiste en particulier, très puissant à l'époque, et que de Gaulle cherchait à ménager par une politique de réconciliation nationale. Ensuite, pour ceux qui étaient informés, évoquer une spécificité juive risquait de faire sortir de nos placards quelques squelettes encombrants. Il ne faut pas oublier que Drancy, les camps de la honte, Rivesaltes, Pithiviers et autres spécialités françaises, ont mis un certain temps à émerger.

En juin 1945, un mois après mon rapatriement, j'étais obligé de m'aliter. Ma carcasse n'avait pas supporté l'épreuve. Pourtant, d'après certains révisionnistes, les conditions de vie dans les camps étaient relativement bonnes, du moins jusqu'en 1944 où elles se dégradèrent du fait des bombardements alliés.

Réduit à l'état de grabataire, je me retrouvai en octobre à Berck-Plage où j'entamai un interminable séjour de trente-sept mois d'hôpital. Au début, j'avais couché sur le papier quelques souvenirs de ma déportation encore frais mais j'avais vite abandonné. À quoi bon! L'ambiance se prêtait mal à l'écriture: la douleur en permanence, le plâtre, la gouttière... Peu à peu, la presse et les livres me révélaient le martyre enduré par le peuple juif. Pourquoi n'aurais-je pas cru ces révélations? Pour moi, les Juifs étaient des compagnons de route et douter de la réalité de leur parcours était aussi impensable que de douter du mien.

Les témoignages, les procès, les recherches sur le IIIe Reich se multipliaient dans le monde. Et voilà qu'en 1978 éclata l'affaire Faurisson. Ce professeur de littérature niait en bloc le génocide des Juifs et l'existence des chambres à gaz. L'impudence du personnage et aussi la maladresse de quelques historiens désireux de croiser le fer avec cette rapière en fer blanc firent naître en moi un certain trouble et je décidai d'étudier la question d'un peu plus près.

Quelques années plus tard naissait l'affaire Roques. Le 15 juin 1985, à Nantes, un retraité, Henri Roques, avait soutenu une thèse de doctorat d'université sur des rapports établis par un officier SS, Gerstein. Sous couvert de critique littéraire de textes, cette thèse avait pour but de remettre en cause un témoignage de première main sur le fonctionnement des chambres à gaz.

Enseignant à la faculté de sciences économiques de Nantes, j'avais pris ma retraite un an plus tôt. En 1986, des collègues, au courant de ma déportation, m'apprirent l'existence d'un tract, distribué à l'université parisienne d'Assas, faisant état de la soutenance de cette thèse dans des locaux voisins de notre faculté. Aucun d'entre nous n'était au courant de cette soutenance. Le temps de se procurer la thèse et nous passâmes à la contre-attaque: pétition, campagne de presse, etc.

En juin 1986, je reçus par la poste deux cassettes: c'était l'enregistrement de la soutenance de la thèse de Roques.

En février 1987, je témoignai pour le journal Libération dans le procès en diffamation que Roques lui avait intenté, et qu'il perdit.

En étudiant cette affaire à laquelle j'étais indirectement mêlé, je fus rapidement convaincu de la mauvaise foi des protagonistes. Je suis persuadé que l'abbé Pierre ne serait pas tombé dans le piège d'une amitié dévoyée s'il s'était donné la peine d'effectuer quelques lectures instructives. Je dois cependant reconnaître que mon état d'ancien déporté m'a aidé à mettre à nu quelques grosses ficelles révisionnistes.

Un moment, j'ai songé à publier les notes prises en étudiant cette thèse. Et puis, une fois encore, je me suis dit: À quoi bon! L'affaire sera vite oubliée. Dans quelques années, on ne parlera plus de ces malfaisants. Mieux vaut ne pas leur faire de la publicité. Je reconnais aujourd'hui que j'avais tort.

« Une fois de plus et, une fois de plus, une fois de trop! Après l'affaire Faurisson (1978-1980), l'affaire Roques (1985-1986), l'affaire Notin (1990), voici l'affaire Garaudy-abbé Pierre (1996). » Ainsi s'exprime Florent Bayard dans un article intitulé « Le piège révisionniste1 ».

Révisionnisme, négationnisme: c'est blanc bonnet et bonnet blanc. Avec moins d'hypocrisie dans le second terme, c'est la même secte qui prétend nier l'existence des chambres à gaz et, par voie de conséquence, le génocide du peuple juif.

Quelques remarques préliminaires:

D'abord, dans ce domaine tout au moins, il semble que, chez certains universitaires ou intellectuels -- les deux n'étant pas incompatibles --, il y ait une mode qui consiste à parler de choses que l'on ignore.

Ainsi Marc Sautet, le promoteur des cafés de philosophie, s'est vu reprocher des propos ambigus qu'il aurait tenus lors d'un dîner à Montpellier: « [Philosophiquement parlant] il n'existe aucune preuve de la réalité des chambres à gaz. » Dans sa réponse, Marc Sautet affirme, entre autres, « ignorer la littérature négationniste et quasiment tous les témoignages évoqués par les convives de ce repas (aveux de Nuremberg, Semprun, Serge Klarsfeld, Élie Wiesel, Bettelheim, Primo Levi et des milliers de survivants d'Auschwitz ou de Dachau)2 ».

De même, au moment de l'affaire Roques, Gabriel Pamet, maître de conférences en linguistique à l'université de Nantes, s'exprimait ainsi: « Je n'ai pas lu la thèse et dans l'immédiat, je n'ai pas l'intention de le faire [...]. Il m'a semblé que le travail de Roques est un travail philologique de comparaison des versions d'un même texte3 [...]. »

L'article s'étalait sur six colonnes et les deux tiers de la page.

Dans les explications données au mois d'avril 1996 devant le conseil exécutif de la LICRA à propos de son soutien au livre négationniste de Roger Garaudy, l'abbé Pierre, qui ne se pique pas d'être un intellectuel, déclarait: « Je n'entre pas dans ce que le livre contient, je ne l'ai pas lu. »

En juin, de mystérieuses affiches furent collées sur le boulevard périphérique. En lettres jaunes sur fond noir, elles interrogeaient: « Et si l'abbé Pierre avait raison? » À cette question, on serait tenté de répondre par une autre: « Avait raison de quoi? » De ne pas avoir lu le livre de Garaudy? Cette interprétation est difficile à soutenir. D'apporter son soutien à un livre que l'abbé Pierre n'avait pas lu? On est alors pris de vertige devant cet envol d'affiches soutenant l'abbé qui soutient un ami qui soutient des thèses négationnistes sur fond d'ignorance générale et d'antisémitisme voilé.

Cette génération spontanée d'affiches ou de tracts n'est pas nouvelle. À Nantes, au moment de l'affaire Roques, circulait un tract intitulé: « L'appel au meurtre », signé par de prétendus étudiants nantais préférant garder l'anonymat. Mais le style redondant ne trompait personne sur l'origine révisionniste de cette feuille.

Une seconde remarque: la tendance, chez ces mêmes universitaires, à glisser du génocide juif vers d'autres sujets, un peu comme si les Juifs accaparaient le devant de la scène.

Revenons à Marc Sautet qui écrit: « [...] je suis gêné par la tendance de ceux qui déplorent le génocide à oublier la destruction du mouvement ouvrier qui le précède4. »

Citons encore Gabriel Pamet qui écrit dix ans plus tôt: « Pendant qu'on défend le droit des juifs à la mémoire des persécutions dont ils furent l'objet [...] on détourne l'attention des gens du véritable fléau raciste qu'est la campagne anti-immigrés5. »

L'étude de la méthode négationniste (ou révisionniste) reposera pour l'essentiel sur la thèse de Henri Roques, sur les cassettes de la soutenance -- que j'avais aussitôt communiquées à la presse et aux autorités administratives -- et sur les auteurs figurant au premier plan de la biographie fournie par Roques, Rassinier, Faurisson et Wilhelm Stäglich dont l'ouvrage Le Mythe d'Auschwitz6 est un monument d'antisémitisme.

Notons en passant l'emploi fréquent du mot « mythe » chez les révisionnistes: à l'instar de l'idéologue nazi Alfred Rosenberg dont l'ouvrage s'intitulait: Le Mythe du XXe siècle, le livre de Roger Garaudy s'intitule: Les Mythes fondateurs de la politique israélienne. Un article de l'avocat nantais de Faurisson avait pour titre: « Je crois désormais à la légitimité des mythes7 ». L'utilisation de ce mot n'est pas innocente. Si le mythe peut être défini comme la représentation de faits ou de personnages souvent réels, déformés ou amplifiés par l'imagination collective, il est aussi compris familièrement comme une affabulation.

Ce qui frappe dans cette école historique révisionniste, c'est qu'il est difficile d'y dénicher des historiens. Il est dommage que la suggestion de l'abbé Pierre de réunir des historiens pour débattre de la question du génocide des Juifs n'ait pas été retenue: le banc des révisionnistes aurait été quasiment vide.

Pierre Guillaume, directeur de La Vieille Taupe qui édite les ouvrages de cette école, est très pointilleux sur les qualifications de ses adversaires (au hasard de ses pamphlets: « M. Bedarida ne possède aucun titre de Docteur, M. Wellers n'a jamais écrit que des articles et des livres d'apologétique et s'invente des grades universitaires qu'il ne possède pas, M. Vidal-Naquet non plus ne semble pas posséder le grade de Docteur... »; pourtant il ne nous signale pas que Paul Rassinier avait une formation d'instituteur -- profession fort honorable mais qui n'entre pas dans le cadre de la confrontation -- et qu'il n'avait pas le titre de docteur; que Faurisson est professeur de littérature française, que l'Américain Arthur R. Butz -- autre tête pensante de la secte -- est professeur associé d'ingénierie électrique à la Northwestern University et que l'Allemand Stäglich est un ancien magistrat (qui, à ce titre, visitait les camps de concentration! Un partenaire rêvé pour les révisionnistes!).

Ces trois derniers et éminents personnages siégeaient au comité de rédaction du Journal of Historical Review, fondé par l'Institute for Historical Review8. Cet institut de révision historique avait réuni en septembre 1979, près de Los Angeles, une « convention révisionniste » où Faurisson avait pu côtoyer, venant des quatre coins du monde, des nostalgiques du nazisme et des adhérents de mouvements d'extrême droite.

Cette convention avait offert un prix de cinquante mille dollars à celui qui pourrait prouver l'existence des chambres à gaz aux fins d'extermination des Juifs. Un homme d'affaires californien, Mel Mermelstein, avait relevé le défi. Rescapé d'Auschwitz où il avait vu sa mère et sa soeur partir pour la chambre à gaz, son père mourir d'épuisement et son frère être fusillé, il avait poursuivi en justice l'Institute for Historical Review et une autre association du même acabit, ainsi qu'un éditeur suédois, Ditlieb Felderer, siégeant lui aussi au comité de rédaction du Journal of Historical Review. À l'issue de plusieurs années de procès, Mermelstein gagna sur toute la ligne9.

À l'époque, en France, les révisionnistes n'avaient pas soufflé mot de ce procès. Dommage, car on aurait pu apprendre que la plainte de Mel Mermelstein concernait aussi les lettres diffamatoires qu'il recevait et dans lesquelles des cheveux et des préservatifs étaient censés représenter les restes des victimes des camps.

Car les révisionnistes sont taquins et facétieux, contrairement à ce qu'affirme Henri Roques pendant la soutenance: « Les révisionnistes ne sont pas des fantaisistes [...]. Ce sont des gens compétents et de bonne foi avec lesquels il peut être enrichissant de discuter 10. » Par lettre, ça ne paraît pas évident.

En tout cas, l'antisémitisme n'est pas mort. Aux États-Unis, par exemple, vitres brisées dans des magasins juifs de Brooklyn, prospectus où sont collés cheveux et savon (graisse véritable de juif envoyé dans les chambres à gaz), assassinats commis à Seattle par un groupe antisémite du Nord-Ouest, « The Order ». Les propos antisémites des groupuscules blancs d'extrême droite trouvent un écho dans ceux de Louis Farrakhan, le leader noir du mouvement musulman noir « Nation of Islam ».

En Europe, les tombes profanées, les inscriptions injurieuses, les attentats contre les synagogues et les magasins juifs ne se comptent plus. Peut-on rappeler cette réunion publique tenue par Simone Veil, en 1979, où Jean-Pierre Pierre-Bloch fut apostrophé par un militant d'extrême droite en ces termes: « Sale Juif, viens, on va te faire brûler. »

Le plus souvent, l'antisémitisme se camoufle sous l'antisionisme. Il existe une sorte de pente fatale de la critique des Israéliens à celle des Juifs dans leur ensemble. Lorsque Henri Roques évoque dans la soutenance « les grandes orgues sionistes qui se sont déchaînées contre le président Reagan à l'occasion de sa visite à Bitburg11 », il rejoint ces pays arabes, « seulement » antisionistes, où une lettre envoyée par un militant d'Amnesty International, signée d'un nom à consonance juive, ira directement au panier.

Le livre de Garaudy a été traduit en arabe et se vend déjà fort bien au Moyen-Orient, au Liban en particulier où notre auteur a reçu de nombreux témoignages de sympathie.

Jacques Ellul écrivait: « et nous sommes obligés de constater la renaissance en France de la xénophobie, du racisme visant tout étranger mais aussi d'un antisémitisme précis. Ce n'est pas le fait de la "droite" seule. La gauche aussi y participe. Je pense tout particulièrement aux attaques et accusations incessantes contre Israël [...]. Je soutiens que dans la tête du Français moyen, Israël et les Juifs, c'est pareil, malgré les distinctions subtiles des intellectuels antisionistes [...]: être violemment antisioniste, c'est préparer une opinion antisémite12. »

Selon les propos de Pierre Guillaume, « le révisionnisme historique n'est ni de droite ni de gauche ». En réalité, il est d'extrême gauche et l'allié objectif de l'extrême droite. Les éditions de La Vieille Taupe se situent dans la mouvance du gauchisme (« groupe informel qui s'inscrit dans la tradition critique du mouvement révolutionnaire », dit Pierre Guillaume), avec la participation de certains libertaires. Ainsi se définit Jean-Gabriel Cohn-Bendit, frère de Daniel, camarade de Pierre Guillaume, dans une lettre adressée au Monde et que celui-ci ne publia pas: « Juif d'extrême gauche, libertaire pour tout dire, [...] il est long le chemin qui, du jeune communiste, opposant en 1956, m'a mené, ma dose de scepticisme augmentant à chaque étape, à des idées libertaires en passant par le trotskisme, l'ultra-gauche. »

Cette ultra-gauche, Pierre Guillaume la revendique. Mais, dans la suite de l'interview non publiée citée plus haut, il dit: « Après les appels au lynchage et au meurtre du professeur qui osait nier la réalité des chambres à gaz homicides et l'authenticité du journal d'Anne Frank (Libération, Le Matin de Paris), une tentative de réflexion se manifeste (article de Serge July, dans Libération, qui ouvre ses colonnes à Cohn-Bendit puis à moi-même, et son courrier des lecteurs à des défenseurs de Faurisson qui sont tous antifascistes et d'extrême gauche). »

Récemment, des intellectuels et universitaires se disaient choqués par cette phrase de Laurent Greilsamer: « Né à l'extrême gauche, le négationnisme a migré vers l'extrême droite13. »

Dans la foulée, l'écrivain Didier Daeninckx mettait en cause la dérive de certains intellectuels libertaires et militants antifascistes, sous le titre: « La querelle du négationnisme rebondit à l'ultra-gauche14. »

Il faut se faire une raison et ne pas vouloir systématiquement tout politiser, en particulier l'antisémitisme. Il suffit de se rappeler que les deux partis les plus nazis en France pendant l'Occupation étaient dirigés, l'un par un ancien communiste, Doriot, l'autre par un ancien socialiste, Déat. En revanche, les juifs qui étaient parvenus à se réfugier en zone d'occupation italienne, donc fasciste, dans le Sud de la France, ne furent pas déportés avant que les troupes allemandes n'envahissent cette zone.

Dans une brochure (toujours le matériel de propagande) intitulée: « Le lutteur de classes, 1. L'affaire Faurisson, avec la participation de certains libertaires de L'Aminoir », deux notes trahissent un certain énervement devant les conclusions qu'on peut tirer de cette cohabitation extrême gauche-extrême droite: « Il s'est bien entendu trouvé des imbéciles pour insinuer que l'ultra-gauche libertaire était passée avec armes et bagages dans le camp de l'extrême droite. »

Faurisson, mis en selle par l'extrême gauche, défendu par l'extrême droite, n'est-ce pas l'illustration parfaite du dicton: Les extrêmes se touchent? Il est le premier nommé dans les chercheurs qualifiés de l'école révisionniste, et l'ambition de Roques est de contribuer à ce que cette école « se voit reconnaître un droit de cité dans l'Université15 ».

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