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Pierre Vidal-Naquet: Un Eichmann de papier (1980) - Anatomie d'un mensonge (Notes)

  1. «La politique hitlérienne d'extermination. Une déclaration d'historiens.»
  2. L'ensemble publié par Esprit en septembre 1980 ne traite pas seulement d'Auschwitz mais aussi du Cambodge. Ce qui est en question, c'est la possibilité de mettre en rapport un système totalitaire et une pratique meurtrière. Je renvoie le lecteur à ce dossier, notamment à la réplique de P. Thibaud à S. Thion.
  3. Tradcution D. Jourdanet, Maspero, 1980, II, p. 236-237.
  4. Marvin HARRIS, Cannibalis and Kings: The Origins of Cultures, Random House, New York, 1978; l'expression entre guillemets est tirée de l'admirable compte rendu qu'a donné de ce livre Marshall SAHLINS: «Culture, proteins, prfit», New York Review of Books, 23 Novembre 1978, et Libre, 5 (1979), p. 105-128; précisons que Harris n'entend pas seulement rendre compte de la suprématie masculine, mais aussi du complexe d'Oedipe (p. 57-66).
  5. W. ARENS, The Man-eating, Myth; Oxford, University Press, 1979. On trouvera aussi un compte rendu de Rodney NEEDHAM, «Chewing on the Cannibals» («Mâchant les cannibales») dans le Times Literary Supplement du 25 janvier 1980; les numéros de février, mars et avril sont revenus à maints reprises sur ce prétendu débat; Marshall Sahlins avait, à l'avance, dit ce qu'il y avait à dire dans le New York Review of books du 22 mars 1979.
  6. New York Review of Books, 22 mars 1979, p. 47.
  7. Auschwitz ou le grand Alibi, p. 5. Les exoressions en italiques sont soulignées par les auteurs. Ce document a été réédité par ses auteurs au début de 1979, après le scandale provoqué par les déclarations de Darquier de Pellepoix selon qui on avait gazé que des poux (L'Express, 28 Octobre 1978). Une préface nouvelle précisa alors la position des «bordiguistes». Je cite l'édition de La Vieille Tupe, et c'est en tant qu'elle exprime, en 1970, la position de La Vieille Taupe que la brochure m'intéresse ici.
  8. Ibid.., p. 6-7.
  9. Ibid., p. 9.
  10. Sur l'histoire de la mission Joël Brand, voir le témoignage évidemment très personnel, d'André Biss, Un million de Juifs à sauver, Grasset, 1966 et l'analyse de Y. BAUER,
    The Holocaust in Historical Perspective, Un. of Washington Press, Seattle, 1978, p. 94-155.
  11. Auschwitz, p. 11.
  12. Serge THION Vérité historique ou Vérité politique?, La Vieille Taupe, 1980, p. 139. Je citerai désormais ce livre sous le titre Vérité...
  13. Le mensonge d'Ulysse, 6e éd., 1979, Ulysse trahi par les siens, Compléments au Mensonge d'Ulysse, nouvelle édition considérablement augmentée, 1980.
  14. Il faut véritablement ne pas savoir lire, pour écrire comme le fait J.-G. COHN-BENDIT (Libération, 5 mars 1979 et Vérité..., p. 133): «Le meurtre de masse a eu lieu, ce que pour leur part ni Rassinier ni Faurisson ne mettent en doute.»
  15. Sur cette polycratie fondamentale du système totalitaire, on dispose enfin en français de l'ouvrage capital de F, NEUMANN, Béhémoth. Structure et pratique du national-socialisme, coll. «Critique de la politique», Payot, Paris, 1987. Il n'aura fallu pour cela que 44 ans et 16 pour traduire le livre de M. BROSZAT, L'Etat hitlérien (Fayard, 1986) qui insiste, peut-être même à l'excès, sur la polycratie.
  16. Discours secrets, trad. M.-M. Husson, Gallimard, 1978, p. 168 (discrous prononcé à Posen devant le Reichsleiter et les Gauleiter, le 6 octobre 1943). J'ai contrôlé le texte allemand des Geheimreden 1933 bis 1945 une andere Ansprachen, Propyläen Verlag, Francfort, Berlin et Vienne, 1974. Le présentateur dans les deux éditions est J. C. Fest, les éditeurs B. F. Smith et A. F. Peterson.
  17. Discours secrets, p. 204, J'ai rétabli le sens littéral d'entfernen: éloigner, non «détruire».
  18. On trouvera le dossier du rapport Korherr dans l'excellente brochure de G. WELLERS, La solution finale et la Mythomanie néo-nazie, éd. B. et S. Klarsfeld, Pairs, 1978, p. 41-84.
  19. On rougit de le rappeler, en présence des dénégations de Rassinier suivi par S. Thion (p. 164). Voir, si l'on souhaite des précisions autorisées, le document signé par Himmler en personne, le 6 janvier 1942 (consignes pour les exécutions capitales), in Eichmann par Eichmann, éd. P. Joffroy et K. Königseder, Grasset, 1970, p. 257-258; tout naturellement des documents d'Auschwitz additionnent deux catégories de morts, «mort naturelle» et S. B. (Sonder behandlung): cf Dokumenty i Materialy z czasow okupacji niemeckiej w Polsce, I, Obozy (N. BLUMENTAL éd.), Lodz, 1946, p. 118. Bien entendu Sonderbehandlung pouvait aussi avoir un sens parfaitement bénin.
  20. J.-P. FAYE, Théorie du récit. Introduction aux «Langages totalitaires», coll. «Savoir», Hermann, 1972; Langages totalitaires, ibid.., 1972.
  21. «Mauthausen», Revue d'histoire de la Duexième Guerre mondiale, 15-16 juillet-septembre, p. 41-80.
  22. C'est ce que s'efforcait de mettre en valeur la déclaration des historiens publiée dans Le Monde du 21 févirer 1979 et dont j'ai été avec Léon Poliakov l'initiateur et le rédacteur. Un même objectif a été celui des articles d'O. WORMSER-MIGOT (Le Monde, 29 décembre 1979) et F. DELPECH (ibid., 8 mars 1979 et Historiens et Géographes, 173, mai-juin 1979, p. 591-635, «La persécution nazie et l'attitude de Vichy»).
  23. Il y a eu des chambres à gaz qui n'ont pas fonctionné, qui qu'aient pu en dire certains déportés et certains enquêteurs; c'est le cas de Dachau. Je ne vois aucune raison de mettre en doute l'existence de celles de Ravensbrück, du Struthof, de Mauthausen: sur ce dernier camp, la démonstration de P. S. CHOUMOFF, Les Chambres à gaz de Mauthausen, Amicale des déportés de Mauthausen, Paris, 1978, réfute de façon convaincante les quelques pages écrites à ce sujet par O. WORMSER-MIGOT (Le Système concentrationnaire nazi, Paris, 1978, p. 541-544) et ont effectivement convaincu des historiens comme P. Renouvin et J.-B. Duroselle [cette étude a été, depuis prolongée par le même auteur dans deux articles du Monde juif, no 122 et 123, avril-juin et juillet-septembre 1986; les rétractations de Michel de Boüard qui avait, lui aussi, dans son étude citée supra, n. 21, parlé de la chambre à gaz de Mauthausen, et qui se sont exprimées dans Ouest-France du 2-3 août 1986, n'ont pas, jusqu'à présent, pris la forme d'une démonstration]; sur Ravensbrück, voir G. TILLION, Ravensbrück, 3e édition, Seuil, 1988, avec des mises au point sur Ravensbrück et Mauthausen d'Anise POSTEL-NINAY et de Pierre-Serge CHOUMOFF.
  24. Chacun complétera ce que j'indique ici. Les noms de Christian Bernadac, de Silvain Reiner, de Jean-François Steiner viennent immédiatement au bout de la plume. Voir le bel article de Cynthia HAFT: «Ecrire la déportation. Le sensationnel, avilissement du tragique», Le Monde, 25 février 1972, et la conclusion de son livre: The theme of Nazi Concentration Camps in French Literature, Mouton, La Haye et Paris, 1973, p. 190-191; voir aussi R. ERRERA, «La déprotation comme best-seller», Esprit, décembre 1969, p.918-921. J'ai moi-même dénoncé en son temps une des plua infâmes de ces falsifications, Et la terre sera pure de Sylvain REINER (Fayard, 1969; voir Le Nouvel Observateur du 8 décembre 1969) et contribué avec Roger Errera, à faire saisir ce livre pour contrefaçon de Médecin à Auschwitz de M. NYISZLI. Je suis en revanche tombé dans le piège tendu par Treblinka de J.-F. Steiner (Fayard, 1966); cf. mon article du Monde, 2 mai 1966, dont je ne renie pas le fond.
  25. Ch. HAUTER, «Réflexion d'un rescapé» in De l'Université aux camps de concentration. Témoignages strasbourgeois, Belles-Lettres, Paris, 1954, p. 525-526.
  26. V. GROSSMANN, L'enfer de Treblinka, Arthaud, Grenoble et Paris, 1945, rééd. 1966; pour un dossier sérieux, cf. A. RUCKERT (éd.), NS Vernichtungslager in Spiegel deutscher Strafprozesse, DTV, Munich, 1979 ou A. Donat (éd.), The Death Camp of Treblinka, The Holocaust Library, New York, 1979; je ne connais que l'approbation publique que lui a donnée R. Hilberg le livre de Y. ARAD, Belzec, Sobibor, Treblinka, The operation Reinhard Death Camps, Indiana University Press, Bloomington, 1987.
  27. R. Hilberg aboutit à un chiffre de 5 100 000 victimes; voir le tableau récapitulatif, The Destruction of the European Jews, Allen, Londres, 1961, p. 767.
  28. S. KLARSFELD, Le Mémorial de la déportation des Juifs de France, Ed. B. et S. Klarsfeld, Paris, 1978. Un suppléent a été publié depuis. Ce travail se fonde essentiellement sur les sources policières allemandes, il appelle et appellera certainement encore diverses rectifications mais constitue une bonne base de départ. Pour une mise au point récente, cf. G. WELLERS, Le Monde juif, juillet-septembre 1980, p. 75-101.
  29. Faurisson présente (Vérité..., p. 98 et 115) comme inaccessibles les résultats numériques de l'enquête du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale sur le nombre total des déportés raciaux et non-raciaux. En ce qui concerne ces derniers, on trouvera ce total tout simplement dans J.-P. Azéma, De munich à la Libération, Seuil, Paris, 1979, p. 189: 63 000 déportés dont 41 000 résistants . Revenant à la charge dans une brochure écrite pour me répondre (cf. infra, p. 59 et n. 81), Faurisson a donné (page 31) le chiffre de l'extimation du Comité pour les Juifs, soit 28 162. Renseignement pris dans le Bulletin du Comité d'histoire de la Duexième Guerre mondiale, nos 205 (mai-juin 1973), 206 (juillet-août 1973), 208 (novembre-décembre 1973), et 212 (août-septembre 1974), le Comité s'est rendu compte qu'il était parvenu à un chiffre absurde. Une escroquerie de plus, donc.
  30. Il n'y a pas que les idéologues. La persécution nazie est parfois utilisée comme alibi par de vulgaires escrocs: cf. par exemple Cl. LIPSKY, L'Affaire, Presses de la Cité, Paris, 1977, p. 53 et 76. Ce gérant du «Patrimoine foncier» se compare tout simplement à Tristand Bernard disant après son arrestation: «Jusqu'à présent nous avaons vécu dans la crainte, maintenant nous allons vivre dans l'espérance.»
  31. Thion ne donnait (Vérité..., p. 341) qu'une liste très incomplète de cette littérature. Pour un bilan de ces publications, voir infra, dans mes «Thèses sur le révisionnisme». Je tiens tuojours l'article cinglant de N. FRESCO, «Les Redresseurs de morts», (Les tmpes modernes; juin 1980, p. 2150-2211), étude que j'avais lue en manuscrit avant d'écrire la mienne, pour un excellente mise en perspective ironique du révisionnisme.
  32. Sur le cas du Journal d'Anne frank, cf, infra, «Thèses sur le révisionnisme», n. 94.
  33. G. T. RITTERSPORN, «Staline en 1938: apogée du verbe et défaite politique», Libre, no 6 (1979), p. 99-164, où l'on trouvera les références aux autres travaux de cet auteur, qui est un des coresponsables de la publication du livre de Thion.
  34. G. KOLKO, The Politics of War, Random House, New York, 1968; J. et G. KOLKO, The limits of Power; Harper and Row, New York, 1978.
  35. Il est amèremement cocasse d'en lire les exégèses qu'en donne Faurisson en personne (Vérité..., p. 91), S. Thion: «phrase [...] au moins maladroite puisqu'elle esr ambigüe» (p. 72) ou P. Guillaume, l'homme qui devait guérir Faurisson de «ses symptômes paranoïaques»: «phrase [... strictement vraie, même si Hitler se foutait pas mal de ce que devenaient les Juifs en pratique» (p. 139).
  36. Rassinier admettait cependant, dans Le mesonge d'Ulysse,(p. 170-171), l'existence vraisemblable de quelques chambres à gaz, dues peut-être à «un ou deux fous parmi les SS» et à «une ou deux bureaucraties concentrationnaires pour leur complaire» ou vice versa.
  37. Préface à Th. CHRISTOPHERSEN, Le Mensonge d'Auschwitz, Editions FANE, Paris, 1973, p. 8.
  38. Sur leurs oeuvres, cf. infra.
  39. A. R. BUTZ, The Hoax of teh 20th Century, 4e éd., The Noontide Press, Torrance (Californie), 1979, p. 245-248, il va sans dire que si le Talmud contient des chiffres imaginaires il en est de même de toute littérature antique.
  40. Voir Spotlight, 24 décembre 1979, et, sur ce congrès, l'article déjà cité de N. FRESCO; ce type de congrès se déroule désromais chaque année et on peut lire les actes de chacun d'entre eux dans les numéros successifs du Journal of Historical Review; cf. aussi infra, p. 183.
  41. Journal of Historical Review, no 1, p. 57, texte légèrement abrégé.
  42. Faurisson écrit (Vérité..., p. 111) et Thion confirme (p. 38, n. 31) qu'aucune expertise d'une chambre à gaz n'a été faite. C'est faux: j'ai sous les yeux la traduction d'une expertise réalisée à Cracovie en juin 1945 sur les orifices de ventilation de la chambre à gaz de Birkenau (crématoire no 2), sur vingt-cinq kilos de cheveux de femmes et sur les objets métalliques trouvés dans ces cheveux. Cette expertise qui utilise, me dit G. Wellers, des méthodes classiques, met en évidence dans ce matériel des composés de cyanure d'hydrogène. A quoi on répondra évidemment en invoquant le procès de Marie Besnard et le caractère stalinien de la Pologne de 1945.
  43. Ces documents capitaux qui sont au nombre de quatre ont été rassemblés et publiés en traduction allemande (les originaux sont en français pour l'un d'entre eux et yiddish) dans les Hefte von Auschwitz, Editions du Musée d'Oswiecim, <sonderheft, 1, 1972; une traduction anglaise a d'autre part été publiée sous la direction de J. BEZWINSKA et D. CZECH, Amidst a Nightmare of Crime, Notes of Prisoners of Sonderkommando found at Auschwitz, Ed. du musée d'Oswiecim, 1973; il existe quelques autres témoignages émanant de survivants du Sonderkommando d'Auschwitz, par exemple celui de D. Paisikovic reproduit in L. POLIAKOV, Auschwitz, Julliard, coll. «Archives», 1964, p. 159-171. Le plus détaillé de ces témoignage est celui de Filp MÜLLER, Sonderbehandlung, Munich, 1979, trad. fr. incomplète et inexacte (me signale C. Lanzmann), Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz, Pygmalion, 1980, avec une préface de C. Lanzmannqui fait les rapprochements nécessaires. Le film dû à C. Lanzmann, Shoa (1985), a donné la parole aux survivants; quant à Faurisson, dans son Mémoir en défense... (cf. infra, p. 71, n. 103), il a tenté p. 232-236 de disqualifier ces textes.
  44. Voir le relevé minutieux de J. KERNISH, «Mutilated Version of Ringelblum's Notes», Yivo Annual of Jewish Social Science, VIII (1953),
  45. Discours secrets, p. 205.
  46. Journal de Goebbels, Editions du Cheval ailé, Paris, 1948, p. 360.
  47. Sur ce dossier, voir L. POLIAKOV, Bréviaire de la haine, nouvelle édition, Calmann-Lévy, 1979, p. 209-218; sur Strangl et quelques autres, cf. par exemple P. S. CHOUMOFF, Mauthausen, p. 36-37, et le récit détaillé de G. SERENY, Au fond des ténèbres, trad. H. LANGBEIN, Hommes et Femmes à Auschwitz, trad. C. Audry, Denoël, Paris, 1974.
  48. Des Tsiganes membres de la Wehrmacht sont arrivés à Auschwitz portant leurs décorations; cf. par exemple H. LANGBEIN, Hommes et Femmes à Auschwitz, trad. D. Meunier, Fayrad, 1975, p. 27; en général voir D. KENRICK et G. PUXON, The Destiny of Europe's Gypsies, Sussex University Press, Londres, 1972, p. 59-184. Bonne mise au point critique de Denis PESCHANSKI, Les Tsiganes en France, 1939-1946, CNRS Editions, Paris, 1994.
  49. « J'ai analysé des milliers de documents [...]. J'ai inlassablement poursuivi de mes questions spécialistes et historiens. J'ai cherché, mais en vain, un seul déporté capable de me prouver qu'il avait réellement vu, de ses propres yeux, une chambre à gaz » (Le Monde, 16 janvier 1979, et Vérité..., p. 61).
  50. Cf. G. WELLERS, Mythomanie, p. 14-15.
  51. Thion donne, p. 345, une bibliographie de la polémique ; ajouter la mise au point de L. POLIAKOV et P. VIDAL-NAQUET (Le Monde, 8 mars 1979) et une ultime série de documents présentés par G. WELLERS « Encore sur le "temoignage Gerstein" » Le Monde Juif, janvier-mars 1980, p. 23-35 (procès-verbal de l'interrogatoire de Gerstein devant la justice militaire française). Rassinier raconte la visite que lui fit un nazi, témoin des exterminations de Belzec, dans Le Drame des Juifs européens, Sept Couleurs, 1964, p. 79-91 ; l'identification, absolument certaine, du visiteur nazi avec Pfannenstiel est établie par G. WELLERS (Mythomanie, p. 32-35). ; voir aussi, pour la déposition de ce dernier, S. FRIEDLÄNDER, Kurt Gerstein, Casterman, 1964, p. 112 ; l'édition « diplomatique » du rapport rédigé par K. Gerstein en français se trouve à la fin du livre de P. JOFFROY, L'espion de Dieu. La passion de Kurt Gerstein, Grasset, 1969. Depuis que ces lignes ont été rédigées, la polémique autour de Kurt Gerstein a rebondi. Un vieil élève de R. Faurisson, Henri Roques, a soutenu à Nantes, le 15 juin 1985, une thèse de doctorat d'université sur la valeur de ce dossier. On trouvera le texte de cette thèse, avec une présentation particulierement malhonnête, dans le livre de A. CHELAIN, Faut-il fusiller Henri Roques ?, Ogmios Diffusion, Paris, 1986. Le jury était composé de personnes peu compétentes, J.-C. Riviere, J.-P. Allard (médiévistes) et d'un historien de tendance hitlérienne, P. Zind. Au terme d'un scandale, cette soutenance a été annulée le 3 juillet 1986. La presse de mai et juin 1986 a rendu abondamment compte de l'affaire ; bon compte-rendu critique de G. WELLERS, Le Monde Juif, janvier-mars 1986, p. 1-18. Le trait le plus remarquable de cette thèse est de ne pas étudier le témoignage du professeur Pfannenstiel.
  52. J'ai trouvé les publications de Rassinier dûment répertoriées dans une bibliographie polonaise sur les camps allemands.
  53. L'insurrection du ghetto de Varsovie, coll. « Archives », Julliard, 1966.
  54. Assez malheureuse, parce que Boukharine n'a pratiquement rien reconnu que sa défaite politique ; les hommes effectivement jugés publiquement ne représentaient du reste qu'une minorité. Certains d'entre eux comme Krestinsky ou Kostov ont rétracté leurs aveux.
  55. D. SPERBER, Le Symbolisme en général, Hermann, 1974.
  56. On le trouvera, traduit en français, dans le recueil Auschwitz vu par les SS, Musée d'Oswiecim, 1974, p. 141-209.
  57. Rudolf HOESS, Le commandant d'Auschwitz parle, trad. C. de Grunwald (médiocre), rééd. Maspero, 1979.
  58. L. POLIAKOV (ed), Le Procès de Jérusalem, Calmann-Lévy, 1963, p. 118.
  59. Je n'ai pas vu tout le manuscrit de Hoess, mais H. Langbein affirme (Monde Juif, no 78, avril-juin 1975, p. 10) qu'il en existe des photographies à Vienne et à Munich et que, contrairement a ce qu'écrivent les « révisionnistes », ce texte « est d'une écriture réguliere et parfaitement lisible ». Rassinier fait à propos de ce texte un de ses habituels pataquès :
    « L'authentification ne peut relever que de spécialistes éprouvés du genre de ceux qui travaillent sur les palimpsestes égyptiens » (Drame, p. 44). [Un palimpseste est un manuscrit médiéval écrit sur un manuscrit antérieur effacé]. Je dois dire que les quelques pages de Hoess dont j'ai vu les photocopies confirment entièrement le jugement de Langbein : l'écriture, tout à fait lisible, de Hoess est celle d'un honnête fonctionnaire ; voir la reproduction du texte de Hoess sur la solution finale in Biuletyn Glownej Komsji badania zbrodni Hitlerowskich w. Polsce, 13, (1960), p. 86-120 F. Je dois ce document, comme nombre d'autres documents polonais, à mon ami B. Bravo. J'ai aussi reçu du musée d'Oswiecim quelques photos directes de ce même manuscrit.
  60. Témoignages et interrogatoires de Hoess, dans Procès de Nuremberg XI , p. 408-433.
  61. L'édition polonaise du fragment essentiel des mémoires de Hoess (Auschwitz vu par les SS, p. 35-142) contient de nombreuses remarques critiques.
  62. Ce n'est là qu'un exemple des multiples erreurs et absurdités qu'on trouve chez Rassinier. Je n'en chargerai pas ces pages (sauf ci-dessous, à propos de la démographie), mais j'en ai fait pour mon compte personnel une petite anthologie.
  63. Les règles techniques en question sont celles, beaucoup plus rigoureuses que sur le continent européen, de la procédure anglo-saxonne. Ecrire que cet article « autorisait cyniquement l'usage du faux » (FAURISSON, in Vérité..., p. 71) est ridicule.
  64. Outre les 42 volumes du compte-rendu officiel que je ne prétends pas avoir lus, la bibliographie est immense ; pour les aspects juridiques, M. MERLE, Le Procès de Nuremberg et le Châtiment des criminels de guerre, préface de H. Donnedieu de Vabres, Paris, 1949 ; H. DONNEDIEU DE VABRES, « Le Procès de Nuremberg », Revue de science criminelle et de droit comparé, 1947, p. 171-183 ; pour un reportage rétrospectif allemand, G. E. GRÜNDLER et A. von MANIKOWSKY, Nuremberg ou la justice des vainqueurs, trad. H. Lugert, Laffont, 1969 ; un récit soviétique est donné par A. POLTORAK, Le Procès de Nuremberg, trad. H. Lusternik, Éditions du Progrès, Moscou, 1969 ; commode synthèse de L. POLIAKOV, Le Procès de Nuremberg, coll. « Archives », Julliard, 1971 ; voir encore, depuis, R. ERRERA, « Nuremberg : le droit et l'histoire (1945-1985) », in L'Allemagne nazie et le génocide juif , Gallimard et Seuil, Paris, 1985, p. 447-463. L'offensive contre le procès, du point de vue nazi, a été lancée par M. BARDÈCHE, Nuremberg ou la Terre promise, Sept Couleurs, 1948.
  65. Cf. M. MERLE, Procès, p, 123-124.
  66. L'évaluation d'ensemble la plus lucide reste celle d'Hannah ARENDT, Eichmann à Jérusalem, trad. A. Guérin, Gallimard, 1966 ; le point de vue « révisionniste » le plus extrême est donné dans P. RASSINIER, Le Véritable Procès Eichmann ou les Vainqueurs incorrigibles, Sept Couleurs, 1962, livre qu'il est impossible de prendre au sérieux.
  67. Eichmann par Eichmann, p. l10, texte que j'ai vérifié sur l'original allemand de l'instruction LESS, 1, p, 169 ; cela correspond très précisément à ce que dit Hoess, mais son interlocuteur est Himmler (Commandant d'Auschwitz, p. 261) ; cf. aussi la déclaration de Hoess à Nuremberg, Xl, p. 410.
  68. Combats pour l'histoire, Armand Colin, 1953, p. 107-113.
  69. Mon seul contact personnel avec Rassinier s'est borné, en 1959, si j'ai une bonne mémoire, à un échange de lettres, courtois de part et d'autre, au sujet des activités du Comité Maurice-Audin. J'ignorais alors tout de son oeuvre ; je signale ce fait pour noter que Rassinier, à travers ses variations, est demeuré anticolonialiste.
  70. H. COSTON (éd.), Dictionnaire de la politique française, Paris, 1972, II, p. 560 (renseignement communiqué par E. Escobar que je remercie).
  71. Note liminaire du Mensonge d'Ulysse (1979).
  72. Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale, Nouvelles Éditions latines, 1967, p, 191; on trouvera dans ce livre de remarquables considérations sur les influences juives qui ont perverti Roosevelt et sur les bonnes raisons qu'avait Hitler de persécuter des hommes qui avouaient eux-mêmes « qu'ils étaient des étrangers en Allemagne » (p. 114).
  73. Détail amusant : Léon Poliakov me signale qu'effectivement la traduction de son livre fut utilisée, en 1954, par L'Unità dans la campagne contre le réarmement allemand.
  74. On a donné du rapport Korherr des interprétations lénifiantes (BUTZ, The Hoax, p, l13). L'objection la plus grave est que le chiffre des hôtes du ghetto de Theresienstadt est couplé avec celui des Juifs soumis au « traitement spécial ». Mais toutes les statistiques militaires ne parlent-elles pas des morts et des blessés ? Il ne faut tout de même pas oublier que le rapport Korherr conclut que la population juive de l'Europe a, entre 1937 et la fin de mars 1943, diminué de quatre millions et demi d'individus, ce chiffre comprenant l'émigration.
  75. Sa méthode a été bien analysée par G. WELLERS, Mythomanie p. 38-39, dont je précise et développe l'argumentation.
  76. Les « révisionnistes » utilisent tous les mêmes sources. Ce même article de D. Bergelson est cité par R. HARWOOD, « Six millions de morts le sont-ils réellement ? », trad. de l'anglais, Historical Review Press, s.d. (1977 ?), p. 7 ; il y ajoute une déclaration d'un Juif américain en 1946.
  77. Du moins est-ce ainsi que je comprends les indications cryptiques de Drame, p. 218. Peut-être faut-il comprendre entre 1947 et 1963.
  78. Le Véritable Procès Eichmann, p. 111-112.
  79. Etre un peuple en diaspora, Maspero, 1975, p. 10-11.
  80. Préface au livre cité ci-dessus de R. Marienstras, p. II, III ; Les Juifs, la mémoire et le présent, p. 111-l12.
  81. J'ai pris la peine de le vérifier : cette déclaration de guerre est mieux que romancée. On trouve dans le Jewish Chronicle du 8 septembre 1939 : 1) Une lettre de Ch. Weizmann, en date du 29 août, donc antérieure à la guerre, en sa qualité de président de l'Agence juive, assurant le Premier ministre britannique du soutien de l'Agence juive à la cause des démocraties : « The Jews stand by Great Britain and will fight on the side of the democracies. » 2) Une déclaration faite à Jérusalem par l'Agence juive assurant les Britanniques que - en dépit du Livre blanc de 1939 - le Yishouv de Palestine sera loyal et luttera pour la victoire de l'Empire britannique. Il est parfaitement évident que Faurisson n'a pas vu le texte qu'il cite. Il m'en a donné acte depuis (Réponse à Pierre Vidal-Naquet, 2e éd. La Vieille Taupe, Paris, 1982, p. 49), quitte à répéter ensuite sans grand changement son argumentation ou à s'appuyer sur d'autres « déclarations de guerre » tout aussi représentatives, par exemple ce titre en première page du Daily Express du 24 mars 1933 : « Judea declares war on Germany ». (D'après un tract communiqué par M. Gilbert Brunet.)
  82. Tout cela est évidemment purement mythique ; sur le processus réel des relations entre le mouvement sioniste et l'Allemagne hitlérienne, voir E. BEN ELISSAR, La Diplomatie du IIIe Reich et les Juifs, 1933-1939, Julliard, 1969.
  83. Il est regrettable que Faurisson n'ait pas énuméré toutes les mesures militaires qui ont précédé et suivi l'étoile jaune, par exemple l'ordonnance publiée en Allemagne, le 15 mai 1942, qui interdisait aux Juifs de posséder des animaux domestiques, chiens, chats et oiseaux (Procès de Jérusalem, p. 169). Mais sans doute s'agissait-il de les empêcher d'utiliser des pigeons voyageurs.
  84. Discours secrets, p, 169, traduction revue sur le texte allemand Geheimreden, p, 170.
  85. Voir par exemple (Vérité..., p. 175) à propos de la description par Hoess du gazage: « On commençait immédiatement à extraire les cadavres » ; j'appelle votre attention sur le mot
    « immédiatement », en allemand : sofort.
  86. Dokumenty i Materialy I (cité ci-dessus n. 19), p. 110.
  87. Un nouveau témoignage vient de paraître, et qui donne entière confirmation à tous les autres ; rédigé en 1945 et confirmé en 1986, il émane d'un non-Juif, prisonnier à Auschwitz du 15 avril 1944 au 18 janvier 1945, le général André Rogerie, voir Le Monde Juif, no 125, janvier-mars 1987, p. 3-14 (avec des notes de G. Wellers). J'avais eu le tort, dans la première édition du présent texte, de m'appuyer sur les photos aériennes de la CIA (Le Monde juif, no 97, janvier-mars 1980, p. 1l) ; G. Wellers a raison de rappeler que, les jours où ces photos ont été prises (26 juin, 25 août, 13 septembre 1944), aucun convoi juif n'est arrivé à Auschwitz ; sur le processus de sélection, voir encore le témoignage de P. FRANCÈS-ROUSSEAU, Intact aux yeux du monde, Hachette, Paris, 1987, p. 114-115.
  88. Primo LEVI, Se questo è un uomo, Einaudi, Turin, 1965, p. 13-30 ; parmi tant d'autres témoignages, voir aussi Marc KLEIN, dans le recueil De l'université aux camps de concentration, témoignages strasbourgeois, 2e éd., Belles-Lettres, 1954, p. 430-431.
  89. Pierre Guillaume, interrogé par moi à ce sujet, me répondit que ces personnes étaient transférées à la gare de Kielce, ou plutôt, m'a-t-on expliqué depuis, de Kosel, à 120 km d'Auschwitz. Pourquoi ?
  90. Hans LATERNSER, Die andere Seite im Auschwitz-Prozess 1963-1965. Reden eines Verteidigers, Seewald, Stuttgart, 1966, p. 185-186.
  91. Les pièces du dossier, y compris les articles publiés par Le Monde, le 29 décembre 1978, le 16 janvier et le 21 février 1979, se trouvent dans Vérité..., p. 63, 106, 109-l10, 332-334 ;
    La Vieille Taupe annonce (Vérité..., p. 338, n. 3) la publication prochaine d'un mémoire de Faurisson destiné à sa défense en justice face à la LICRA, sous un titre fracassant :
    Vous avez dit Kremer : un exemple de supercherie historique ; voir ci-après, chap. 2.
  92. Le texte allemand est publié dans les Hefte von Auschwitz, 13 (1971), p. 5-l17, avec une présentation et des notes de J. Rawicz, une traduction française est donnée dans le recueil Auschwitz vu par les SS, p. 211-299.
  93. Ma démonstration reprend et développe celle qui a été esquissée par G. WELLERS (Mythomanie..., p. 332-334) et, à sa suite, par N. FRESCO (« Les redresseurs de morts », Les Temps modernes, juin 1980).
  94. R. FAURISSON, A-t-on lu Rimbaud ?, suivi de L'Affaire Rimbaud, La Bibliothèque volante, juillet 1971, p. 4.
  95. Je corrige ici et ailleurs la traduction de l'éditeur polonais pour rester plus près du texte.
  96. Frauenkonzentrationlager : camp de concentration pour les femmes, autrement dit : Birkenau ; le contexte montre que ces « musulmans » sont ici des femmes.
  97. « Rien ne permet de dire que les "actions spéciales" crûment relatées dans le journal saisi sur le chirurgien d'Auschwitz ... soient des gazages » (Vérité..., p. 63).
  98. La traduction de l'éditeur polonais citée par G. Wellers disait : « Ce n'est pas pour rien qu'Auschwitz est appelé camp d'extermination. »
  99. La traduction du Musée d'Oswiecim est de ce point de vue irréprochable.
  100. Vérité..., p, 109-l10. Faurisson renvoie ici en note à Auschwitz vu par les SS, p. 238, n. 85.
  101. Cette pratique n'excluait pas le moins du monde d'autres formes de meurtre, notamment la piqûre de phénol ; sur le rôle, assurément considérable, du typhus dans la mortalité à Auschwitz, voir A. FIEDERKIEWICZ, « Le Typhus exanthématique et les Épouillages au camp des hommes à Birkenau. Contribution à l'histoire du K.L. Auschwitz », Musée d'Oswiecim, 1978, p. 237-265.
  102. Procès-verbal de l'interrogatoire de Kremer à Cracovie, 30 juillet 1947, texte allemand :
    Hefte von Auschwitz, 13 (1971), p. 113, n. 69, trad. fr. Auschwitz vu par les SS, p. 238, n. 85.
  103. Le livre publié depuis par Faurisson et annoncé supra, n. 9 Mémoire en défense contre ceux qui m'accusent de falsifier l'histoire, La Vieille Taupe, Paris, 1980, n'apporte rien qui m'oblige à modifier mon jugement. Au lieu d'un faux en quelques lignes, nous avons un faux en près de 280 pages.
  104. Cf. BUTZ, The Hoax, p, 113-145 et passim. FAURISSON, in Vérité..., P. 105 ; sur la visite au commandant d'Auschwitz, en septembre 1944, des délégués du CICR, cf. Documents sur l'activité du CICR en faveur des civils détenus dans les camps de concentration en Allemagne (1939-1945), 3e ed. Genève, avril 1947 ; un homme de confiance britannique du camp de Teschen tenta par des intermédiaires d'obtenir des informations sur ce qui se disait des chambres à gaz-salles de douche. Il ne le put : les délégués ne semblent pas, eux, avoir posé de question directe : « Nous avons l'impression que le mystère reste bien gardé. »
  105. Sur l'effarement de l'avocat Manfred Roeder devant le fait que sa « vérité » est parvenue chez quelques pourceaux, cf. Mensonge d'Auschwitz, p. 30-36.
  106. HÉSIODE, Théogonie, 27-29, trad. MAZON ; cf. M. DETIENNE, Les Maîtres de vérité dans la Grèce archaïque, Maspero, 1967.
  107. P. GIBERT, La Bible à la naissance de l'histoire. Fayard, 1979.
  108. Cf. Claude LEFORT, « L'Ère de l'idéologie », Encyclopaedia universalis, « Organum », 17 (1973), p. 75-93.
  109. Problèmes choisis de l'histoire du K.L. Auschwitz, Musée d'Oswiecim, 1979, p. 53.
  110. Trad. A. Germain, Éditions Hier et Aujourd'hui, 1947.
  111. Joseph Reinach Historien. Révision de l'histoire de l'affaire Dreyfus préface de Ch. Maurras, Éditions A. Savaète, Paris, 1905.
  112. H. DUTRAIT-CROZON, Précis de l'affaire Dreyfus avec un répertoire analytique, Nouvelle Librairie nationale, 1909 ; la troisième édition publiée à Paris en 1938 contient un appendice à propos de Schwartzkoppen, dont j'ai extrait ma citation. Il est dommage que Philippe Ariès, dans sa belle autobiographie, Un historien du dimanche, Seuil, 1980, ne nous ait rien dit de l'influence de ce livre sur les milieux d'Action française.
  113. Ulysse trahi..., p. 83-120.
  114. Cette citation provient d'une lettre de J. BENNETT dans le Herald de Melbourne, 26 octobre 1979, p. 19 ; autres textes de J. Bennett, par exemple, dans The Age (15 mars 1979). Sur le plan de la vérité historique une réponse cinglante lui a été adressée par un spécialiste, John FOSTER (The Age, 23 mars 1979).
  115. Je cite un mémorandum dactylographié daté du 12 avril 1979 et ayant le même titre que l'ouvrage de Butz. Thion se réfère (p. 161-162) à une première esquisse de ce mémorandum qui a été publiée dans le National Times de Melbourne, le 10 février 1979. J'ai reçu de mon collègue Charles Sowerwine, de Melbourne, que je remercie vivement, tout un dossier de correspondances et de coupures de presse sur le cas de John Bennett et de cette campagne qui l'a conduit à être exclu du Victorian Council for Civil Liberties et à se rapprocher de l'extrême droite.
  116. Formule finale de « Sorcellerie, Sottise ou Révolution mentale », Annales ESC, 3 (1948), p. 9-15; pour un développement, cf. R. MANDROU, Magistrats et Sorciers en France au XVIIe siècle, Plon, 1968 (réédition, Seuil, 1980).
  117. J'ai pris position à ce sujet à l'époque : voir « Le Navet et le Spectacle », Esprit, avril 1979, p. 119-121.
  118. Il l'a été, effectivement.
  119. La décision du Conseil d'État, lue le 20 octobre 1978, et que j'ai sous les yeux, ne permet pas de trancher la question.
  120. La Clé des Chimères et Autres Chimères de Nerval J.-J. Pauvert 1976.

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