« Si vous ajoutez à cela [les allocations familiales perçues par les étrangers] le bruit et l'odeur, le travailleur français, sur le palier, il devient fou » (Jacques Chirac, Orléans, 19 juin 1991).
Parce qu'elle encourage le racisme qu'il veut combattre. Un maire ferait mieux d'organiser l'abattage rituel du mouton que d'ouvrir les vannes du racisme ordinaire.
« Des Français comme les Oussekine, on peut s'en passer [...]. On se souvient de la mort du petit casseur gauchiste nommé Malik Oussekine. Malgré son état de santé lamentable, il n'avait pas hésité à attaquer en pleine nuit les forces de police chargées du maintien de l'ordre » (extrait du journal du Front national varois, cité par L'Humanité, 20 janvier 1988). Falsification frontiste : Malik Oussekine n'attaqua personne, mais fut sauvagement matraqué sous un porche d'immeuble, rue Monsieur-le-Prince à Paris. Racisme frontiste : parce que sa famille était d'origine marocaine, il ne méritait pas d'être français.
Ces enfants qui font rien à l'école
Et qui ont les poches pleines de tubes de colle
De toutes façons personne ne t'aide
Quand tu t'appelles Saïd ou Mohamed
C'est le ciel en tôle ondulée
Pour toujours c'est la fenêtre sur la troisième cour
C'est le cri des voisines
Plein les oreilles
Et les heures de mauvais sommeil
Est-ce qu'il y a quelqu'un autour qui comprend
Le mauvais français le musulman
Sous la course des planètes
Ce serait bien qu'il s'inquiète
Avant que ces paupières n'explosent
Qu'elles prennent
Ce gris en overdose.
Extrait de la chanson de Francis Cabrel, Saïd et Mohamed, 1987.
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